SEO & Référencement Attaques DDoS : comment les éviter ?
[ad_1]
Les attaques DDoS augmentent de 31% d’année en année. En France, 8 entreprises sur 10 sont affectés.
Contrairement à d’autres types de cyberattaques, les attaques DDoS ne tentent pas de violer votre périmètre de sécurité ou de voler des données. Ils visent à rendre votre site Web et vos serveurs indisponibles. Ils peuvent également servir d’écran de fumée pour d’autres activités malveillantes.
Les attaques DDoS peuvent être brèves ou répétées, avec un impact sur votre site Web qui peut durer des jours, des semaines, voire des mois. Comment les éviter ? Avant de répondre à cette question, revenons sur la définition de cette attaque.
Déposez gratuitement votre projet sur Codeur.com, recevez quinze devis et sélectionnez le prestataire idéal.
Attaque DDoS, une invasion de « zombies »
DDoS est l’abréviation de Distributed Denial of Service. Cette attaque cherche à perturber un site Web ou un réseau en l’inondant de trafic.
Pour mieux comprendre comment cela fonctionne, imaginez attendre un appel d’un ami. Soudain, des milliers de numéros commencent à vous appeler simultanément sans raison. Les chances de recevoir l’appel de votre ami sont considérablement réduites… De plus, votre ligne téléphonique sera totalement saturée, et inutilisable, pendant tout ce temps.
Au niveau informatique, une attaque DDoS s’infiltre dans un serveur web, pour envoyer tellement de requêtes pour servir une page, qu’elle s’effondre sous la demande, ou une base de données qui reçoit un trop grand volume de requêtes. Le résultat est que la bande passante Internet disponible, la capacité du processeur et de la RAM sont dépassées. L’impact peut aller d’inconvénients mineurs dus à une interruption des services à la mise hors ligne de sites Web, d’applications ou même d’entreprises entières.
Les attaques par déni de service utilisent des logiciels malveillants pour créer un botnet, qui peut être considéré comme une armée d’ordinateurs «zombies». Cette armée est envoyée au front, en réseau, pour attaquer un site web ou un service en ligne.
Dans de nombreux cas, le propriétaire d’un PC « zombie » n’est pas au courant de l’infection par le logiciel malveillant. Il est lui-même victime du script qui va lancer l’attaque DDoS.
Il existe plusieurs types d’attaques DDoS classées en 3 grandes catégories :
Attaques de volume
Les attaques DDoS basées sur le volume restent les plus courantes. Les pirates utilisent un grand nombre d’ordinateurs et de connexions Internet (souvent répartis dans le monde entier) pour inonder un site Web de trafic. Le but? Obstruer la bande passante disponible.
Le trafic légitime ne peut pas passer et les pirates parviennent à faire tomber le site. Un exemple d’attaque basée sur le volume est l’inondation UDP (User Datagram Protocol). Le pirate envoie des paquets d’informations et de protocoles inconnus au réseau pour le déstabiliser et le faire tomber.
Attaques protocolaires
Contrairement aux attaques basées sur le volume, les attaques de protocole visent à épuiser les ressources du serveur plutôt que la bande passante. Ils ciblent spécifiquement les intermédiaires entre le serveur et le site Web, tels que les pare-feu et les équilibreurs de charge. Les pirates submergent les pages Web et les ressources en faisant de fausses requêtes de protocole, afin de consommer toutes les ressources disponibles.
Un exemple de ce type d’attaque est le Smurf DDoS ou attaque de rebond. Le réseau ciblé répond aux attaques en se ciblant lui-même, ce qui augmente sa surcharge.
Attaques L7 ou applicatives
En général, les attaques L7 nécessitent moins de ressources que les deux précédentes, tout en étant les plus sophistiquées. Ils ciblent les vulnérabilités au sein des applications (d’où leur nom) telles qu’Apache, Windows et OpenBSD.
Ils font tomber les serveurs en faisant un grand nombre de requêtes qui semblent légitimes à première vue, en imitant le comportement du trafic des utilisateurs. Les attaques L7 cherchent à perturber des fonctions ou fonctionnalités spécifiques d’un site Web, telles que les transactions en ligne. Cependant, contrairement à d’autres attaques, elles peuvent passer inaperçues.
Les attaques DDoS évoluent chaque jour. Une nouvelle tendance est celle des « attaques mixtes ». Les pirates lancent une attaque de protocole pour créer une distraction, puis une attaque L7. Ces types de menaces sont de plus en plus fréquentes, complexes et parfois difficiles à combattre.
Comment savoir si vous êtes victime d’une attaque DDoS ?
Une attaque par déni de service génère beaucoup de trafic sur votre site, ce qui crée une situation délicate. Comment savoir si votre site se porte bien ou si vous subissez actuellement une manœuvre de hackers ?
Vérifiez d’où vient votre trafic pour commencer. Si vous observez une augmentation soudaine du nombre de visiteurs, cherchez-en la cause : une campagne marketing, la citation de votre entreprise à la télévision, un email promotionnel, la publication d’un post sur les réseaux sociaux (par votre marque ou un influenceur), etc.
Dans le cas où aucune action marketing n’est en cours pour expliquer cette augmentation soudaine, patientez quelques minutes. Si une panne se produit en raison d’un pic de trafic légitime, il reste généralement peu de temps avant que le site soit à nouveau opérationnel.
Enfin, pour répondre pleinement à la question de savoir si vous êtes sous attaque DDoS, sachez que plusieurs indices doivent vous alerter :
- Le site Web est indisponible pendant plusieurs minutes sans raison apparente.
- L’accès au site Web prend beaucoup de temps.
- La même adresse IP fait beaucoup de requêtes en quelques secondes.
- Votre serveur répond avec une erreur 503 en raison d’une panne de service.
- La durée de vie (TTL) d’une requête ping est dépassée.
- Vous constatez des problèmes de lenteur sur vos autres outils internes, connectés au même réseau que votre site internet.
Comment contrer une attaque DDoS ?
En cybersécurité, mieux vaut prévenir que guérir. C’est encore plus vrai dans le cas des attaques DDoS. Vous ne voulez pas voir votre site inaccessible pendant des heures ou des jours. Vous risquez de perdre des revenus…
Alors, comment contrer une attaque DDoS ? Voici quelques bonnes pratiques à adopter dès maintenant :
Mettre en œuvre des solutions de prévention des attaques DDoS
Équipez votre réseau, vos applications et votre infrastructure informatique de stratégies de protection multicouches. Il peut s’agir de systèmes de gestion de la prévention qui combinent pare-feu, VPN, anti-spam, filtrage de contenu et autres couches de sécurité.
Leur objectif sera de surveiller l’activité et d’identifier les incohérences de trafic qui sont des symptômes d’attaques DDoS.
Utiliser un réseau de diffusion de contenu (CDN)
Un moyen moderne et efficace de faire face aux attaques par déni de service consiste à utiliser un réseau de distribution de contenu (CDN). Étant donné que les attaques DDoS fonctionnent en surchargeant un serveur, les CDN peuvent aider en partageant la charge uniformément sur un certain nombre de serveurs, répartis géographiquement et plus proches des utilisateurs.
Ainsi, si un serveur tombe en panne, d’autres restent opérationnels et prennent le relais.
Évaluer la vulnérabilité de votre réseau
Avec l’aide de votre responsable informatique, identifiez les faiblesses de vos réseaux afin de pouvoir renforcer les vulnérabilités et contrer une attaque DDoS avant qu’elle ne se produise.
Pour cela, il est nécessaire de faire un inventaire de tous les appareils présents sur le réseau. C’est l’occasion d’identifier ceux qui sont obsolètes ou inutiles, afin de les supprimer. Concernant ceux à conserver, précisez leur fonction, les informations système et les éventuelles vulnérabilités qui leur sont associées. Les mesures correctives vous apparaîtront d’elles-mêmes.
Cet audit de vulnérabilité de votre réseau doit être réalisé régulièrement pour anticiper au mieux toutes les menaces de cybersécurité.
Passez au cloud
La migration de vos données vers le cloud présente plusieurs avantages. Offre des fournisseurs de cloud niveaux élevés de cybersécurité, y compris les pare-feu et les logiciels de surveillance des menaces. Ce qui peut aider à protéger vos actifs et votre réseau contre les attaques DDoS.
Le cloud dispose également d’une plus grande bande passante que la plupart des réseaux privés, ce qui lui permet de résister à la pression des attaques par déni de service. De plus, les fournisseurs offrent une redondance du réseau, en dupliquant des copies de vos données, systèmes et équipements.
Si votre service est corrompu ou indisponible en raison d’une attaque DDoS, vous avez toujours des versions sauvegardées de votre site Web, de votre application et de vos outils.
Comment bloquer une attaque DDoS ?
Une attaque DDoS peut entraîner la panne de votre site Web, la chute de votre classement dans les moteurs de recherche et, bien sûr, la perte de vos données. Même avec des mesures de protection, le risque 0 n’existe pas.
Voici comment bloquer une attaque DDoS :
Bande passante hors budget
L’un des moyens rapides d’arrêter une attaque DDoS consiste à étendre votre bande passante dès que vous remarquez une augmentation soudaine et inexplicable du volume de trafic vers votre site.
La plupart des hébergeurs vous permettent d’étendre rapidement votre bande passante et de prendre en charge un pic supplémentaire de trafic. Cela vous fera gagner du temps pour trouver l’origine de l’attaque et la contrer complètement.
Protégez votre périmètre réseau
Dans les premières minutes qui suivent une attaque DDoS, quelques mesures techniques vous aideront à en atténuer les effets. Par exemple, vous pouvez :
- Limitez la vitesse de votre routeur pour éviter que votre serveur Web ne soit submergé.
- Ajoutez des filtres pour indiquer à votre routeur de rejeter les paquets provenant de sources d’attaque évidentes.
- Retardez les connexions semi-ouvertes de manière plus agressive.
- Supprimez les paquets usurpés ou malformés.
- Définissez des seuils inférieurs pour éliminer les inondations SYN, ICMP et UDP.
Contactez votre hébergeur
Selon la force de l’attaque DDoS, la société d’hébergement peut l’avoir déjà détectée ou elle peut même être la cible.
Son centre de données a probablement des bandes passantes plus larges et des routeurs de plus grande capacité que celui de votre entreprise. Son personnel a également de l’expérience dans la gestion des cybermenaces. N’hésitez donc pas à le prévenir dès le début de l’attaque.
L’hébergeur peut « router bloquer » votre trafic pour empêcher les paquets d’atteindre votre site.
Notre astuce pour contrer les attaques DDoS
Après une attaque DDoS, analysez vos logs pour identifier les services ciblés, évaluer les dégâts et les schémas utilisés. Cela vous permettra de reconnaître vos points faibles pour renforcer votre protection. Déposez plainte auprès du commissariat et informez la CNIL s’il y a eu vol de données personnelles.
Pour contrer et bloquer les attaques DDoS avant qu’elles ne surviennent, faites appel à un expert en cybersécurité en plaçant une annonce sur codeur.com. Il peut vous aider à sécuriser au maximum votre réseau informatique et votre site web.
[ad_2]
Source link