SEO & Référencement Comment faire un audit de sécurité informatique ?
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De nombreuses entreprises considèrent leAudit en général, et l’audit de sécurité en particulier, comme un processus stressant et intrusif. L’idée d’un auditeur se promenant dans les locaux distrayant tout le monde et interférant avec les affaires courantes de l’entreprise les rebute souvent au point de renoncer à faire des audits. Pourtant, ils sont très utiles et parfois même nécessaires !
Quelle est la réelle utilité de ces audits ? Comment les mettre en place ? Quels sont les enjeux ? Cet article vous donne les réponses en quelques étapes seulement !
Qu’est-ce qu’un audit de sécurité ?
Un audit de sécurité est un évaluation complète du système d’information d’une entreprise. En règle générale, cette évaluation mesure la sécurité d’un système informatique par rapport à une liste de meilleures pratiques, de normes externes établies ou de réglementations légales.
UN audit de sécurité complet évaluer les contrôles de sécurité d’une organisation pour les éléments suivants :
- Les composants physiques du système d’information ;
- L’environnement dans lequel le système est hébergé ;
- Applications et logiciels (y compris les correctifs de sécurité que les administrateurs système ont déjà mis en œuvre) ;
- Vulnérabilités du réseau (y compris les évaluations des informations lors de leur circulation entre différents points à l’intérieur et à l’extérieur du réseau de l’organisation) ;
- La dimension humaine : par exemple, comment les employés collectent, partagent et stockent les informations sensibles.
A quoi sert un audit de sécurité informatique ?
Par ailleurs, l’utilité même des audits est parfois remise en cause : une évaluation régulière des des risques ne suffit-il pas de développer une stratégie de sécurité et assurer la protection des données sensibles ?
De plus, les entreprises étant désormais soumises à des règles de conformité concernant la sécurité des données privées, elles sont de toute façon amenées à être confrontées un jour ou l’autre à un audit officiel.
Ne vaudrait-il donc pas mieux attendre que de réaliser soi-même un audit de sécurité informatique ? Non : les audits sont très utiles car ils apportent des bénéfices à une entreprise.
En effet, les audits permettent :
- Établissez une base de sécurité : les résultats des audits menés au fil des années constituent une référence fiable pour évaluer les performances en matière de sécurité.
- Pour vérifier la bonne application de la réglementation et des bonnes pratiques de sécurité : un audit permet de s’assurer que les mesures de cybersécurité mises en place dans l’entreprise sont appliquées et suivies à la lettre.
- Déterminer l’état de la sécurité et formuler une stratégie pour l’avenir : l’audit démontre une situation à un moment donné, de manière beaucoup plus détaillée qu’une simple évaluation des risques. Il met non seulement en évidence les éléments manquants, mais prend également en compte les processus existants et montre pourquoi et comment ils doivent être améliorés.
Dans l’ensemble, l’audit est un outil utile pour évaluer la cybersécurité ou s’assurer que l’entreprise est prête pour un audit de conformité. Mais plusieurs étapes doivent être franchies pour que l’audit soit un succès !
1. Définir le périmètre de l’audit de sécurité informatique
La première chose à faire est de définir le périmètre de l’audit Qu’il s’agisse de vérifier l’état général de la sécurité dans l’entreprise ou de réaliser un audit de sécurité réseau spécifique, il est nécessaire de savoir ce qui doit être examiné et ce qui doit être ignoré.
Pour ce faire, il faut tracer un périmètre aussi petit que possible et inclure tous les actifs de valeur appartenant à l’entreprise qui doivent être protégés. L’audit devra vérifier tout ce qui se trouve à l’intérieur de ce périmètre, sans toucher à ce qui ne s’y trouve pas.
Pour définir le périmètre de sécurité, tout ce que vous avez à faire est de répertorier tous les actifs que possède l’entreprise. Il s’agit d’une tâche ardue, car les entreprises omettent souvent des éléments clés tels que la documentation interne, détaillant les politiques et procédures de l’entreprise.
Ces documents sont (à tort) considérés comme sans valeur pour un attaquant potentiel, mais ces informations sont précieuses pour l’entreprise elle-même. S’ils ont été perdus ou détruits (par exemple, en raison d’une panne matérielle, d’une erreur d’un employé ou d’un piratage), il faudra du temps et de l’argent pour tout recommencer.
2. Définir les menaces auxquelles l’entreprise est confrontée
Une fois le périmètre de sécurité précisément établi, il faut créer une liste de menaces auxquels sont confrontées les données contenues dans ce dernier. Vous devez essayer de trouver le juste équilibre entre la probabilité d’une menace et l’impact qu’elle aurait si elle se produisait.
Par exemple, la possibilité d’une catastrophe naturelle est relativement faible, mais peut être dévastatrice : il convient donc de l’inclure dans la liste.
Voici une liste des menaces les plus courantes, qui devraient être incluses dans la plupart des cas.
Catastrophes naturelles
Comme mentionné ci-dessus, même si c’est quelque chose qui arrive rarement, les conséquences d’une telle menace peuvent être énormes : mieux vaut s’y préparer, juste au cas où.
Logiciels malveillants / Piratage
La attaques de pirates sont sans doute l’une des plus grandes menaces pour la sécurité des données et doivent toujours être prises en compte dans un audit de sécurité.
Logiciels de rançon
Ce type de malware a gagné en popularité ces dernières années. Il mérite sa propre place dans cette liste, surtout si l’entreprise opère dans le secteur de la santé, de l’éducation ou de la finance.
Attaques par déni de service
L’essor de l’Internet des objets a entraîné une augmentation des « botnets ». Les attaques par déni de service sont désormais plus répandues et plus dangereuses que jamais. Si l’entreprise dépend d’un service réseau ininterrompu, cela doit être pris en compte.
personnel malveillant
C’est une menace que les entreprises ne prennent pas toujours au sérieux, mais auxquelles toutes sont confrontées : les employés (ou les fournisseurs tiers) ayant accès aux actifs informatiques peuvent facilement divulguer ou utiliser à mauvais escient des données, sans qu’elles ne puissent être détectées. Encore une fois, mieux vaut s’y préparer et l’inclure dans la liste des menaces.
erreur humaine
Toutes les fuites de données ne sont pas effectuées avec une intention malveillante : il existe également des employés maladroits ou incompétents/ignorants qui peuvent commettre une erreur en divulguant accidentellement des données. C’est même devenu courant, et donc c’est un risque à prendre en compte.
Hameçonnage
Cela rejoint le point précédent : un pirate peut tenter d’accéder à un réseau en ciblant des employés, en utilisant des techniques d’ingénierie sociale, en les incitant à renoncer volontairement à leurs identifiants de connexion. C’est une menace en soi, qui ne doit pas être prise à la légère.
3. Calculer les risques de cybersécurité
Une fois établie la liste des menaces auxquelles les données incluses dans le périmètre peuvent être confrontées, il convient deévaluer le risque de chacune de ces menaces.
Cette évaluation donnera « un prix » à chaque menace et permettra d’établir des priorités concernant les points de sécurité à renforcer. Pour ce faire, trois points essentiels doivent être pris en compte.
Le passé
Le fait d’avoir rencontré une menace spécifique auparavant peut avoir un impact sur la probabilité de la rencontrer à l’avenir. Si l’entreprise a déjà été la cible d’un piratage ou d’une attaque par déni de service, il y a de fortes chances que cela se reproduise.
Le présent
Quelles sont les tendances actuelles en cybersécurité ? Quelles menaces deviennent de plus en plus populaires ou fréquentes ? Existe-t-il de nouvelles menaces émergentes ? Quelles sont les meilleures solutions de sécurité actuelles ? Répondre à ces questions aidera à se préparer à toutes les éventualités.
L’environnement
Les concurrents directs sont-ils attaqués ? À quelles menaces votre industrie est-elle confrontée ?
Si vous travaillez dans le secteur de la santé, vous serez plus préoccupé par les attaques de phishing ou de ransomware, tandis que si vous êtes un détaillant, le déni de service ou d’autres attaques de logiciels malveillants sont plus à craindre.
Il est donc nécessaire de faire attention à votre environnement pour pouvoir identifier toutes les menaces qui l’entourent.
4. Maîtriser la sécurité informatique de l’entreprise
Une fois les risques associés à chaque menace dûment établis, c’est la dernière étape : créer une liste de contrôles de sécurité à mettre en place. Si des contrôles sont déjà présents, ils devront peut-être être améliorés ; s’il n’y en a pas qui répondent à une menace, il faut en mettre un en place.
Voici les mesures de sécurité les plus courantes.
Sécurité du serveur physique
Si l’entreprise possède ses propres serveurs, il faut absolument accès physique sécurisé à ceux-là. Dans le même temps, tous les appareils connectés de l’entreprise doivent voir leur mot de passe par défaut modifié et leur accès physique sécurisé afin d’éviter toute tentative de piratage.
La sauvegarde des données
La sauvegarde des données est très efficace en cas de catastrophe naturelle, ou d’attaque par un malware qui corrompt ou bloque l’accès aux données (ransomware). Toutes les sauvegardes doivent être effectuées aussi fréquemment que possible et accompagnées d’une procédure de restauration.
Pare-feu et antivirus
C’est de la cybersécurité de base, mais vous devez protéger le réseau avec des pare-feux correctement configurés et les ordinateurs avec antivirus.
Filtre anti-spam
UN filtre anti-spam peut être utile pour lutter contre les attaques de phishing et les logiciels malveillants envoyés par courrier. Même si les employés sont correctement formés, et savent ne pas cliquer sur les liens contenus dans un email suspect, mieux vaut être prudent.
Contrôle d’accès
Il existe plusieurs façons de contrôler l’accès et il est préférable de les avoir toutes en place. Tout d’abord, il faut contrôler le niveau de privilège des utilisateurs et adopter le principe du « moindre privilège » lors de la création de nouveaux comptes.
En outre, authentification à deux facteurs est devenue incontournable, car elle renforce considérablement la sécurité des connexions et permet de savoir qui a accédé aux données et quand.
Sensibilisation des employés
Afin de protéger l’entreprise contre les attaques de phishing, de réduire la fréquence des erreurs et de s’assurer que les procédures de sécurité sont respectées, il est préférable de former les employés à la cybersécurité.
Informez vos employés des menaces qui pèsent sur eux et leur entreprise, ainsi que des mesures mises en place pour lutter contre ces menaces. Éduquer les employés est un excellent moyen de les faire passer d’une «faiblesse» à une force.
Conclusion
Vous connaissez maintenant les différents points à étudier pour auditer la sécurité informatique de votre entreprise.
Avez-vous identifié des défauts ? De la experts en cybersécurité peut vous aider à mieux sécuriser votre système d’information et à identifier les faiblesses de votre réseau.
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