Repensez au moment où vous avez acheté un nouveau pantalon. « Vous allez les toucher, vous allez les sentir, vous allez les essayer », explique Drummond Munro, co-fondateur et directeur de la marque de cannabis Superette. Une partie du fait d’être à l’avant-garde de l’industrie relativement jeune du cannabis légal au Canada consiste à normaliser l’expérience des clients, en leur rappelant que, tout comme l’achat de pantalons, « c’est de la vente au détail », explique-t-il. « Vous pouvez interagir avec ces produits, vous pouvez poser des questions, vous pouvez vous amuser. Le plaisir est un gros morceau ici.
La tendance à s’inspirer d’autres secteurs de la vente au détail et l’utilisation par Munro de mots comme «shopping» plutôt que «acheter» ou «consommer» brossent un tableau assez clair de la façon dont Superette s’est imposée dans le paysage naissant de la vente au détail de cannabis au Canada. Ses magasins s’inspirent du design kitsch des établissements alimentaires archétypaux, des bodegas et des épiceries fines aux supermarchés et aux dépanneurs (une « boulangerie » ne demande pratiquement qu’à être faite) où, parmi une mer de touches de design lumineuses et nostalgiques, les clients peuvent acheter des produits comme les pré-rolls et le cannabis, des accessoires comme des cendriers et des bangs, et la propre marchandise de Superette.